A quel point la technologie influe sur notre manière de cuisiner ?

technologie et fait-maison

Dans un monde envahi de robots et d’applications, la cuisine fait-maison ne peut pas échapper à l’influence de la technologie

Robots : les nouveaux héros de la cuisine

Depuis l’invention du robot ménager dans les années 1960 (le Magimix), chaque génération voit son lot de nouveautés : plaques à induction, fours électriques intelligents, robots de cuisine connectés, machines à pain ou à cake… sans parler de la profusion d’ustensiles de cuisine.

Il faut cependant dissocier le gadget de la vraie innovation pour la préparation des repas. Il n’est par exemple pas vraiment utile de pouvoir piloter un appareil électroménager depuis son smartphone. 

En revanche, l’invention récente du four avec des capteurs de brunissage par Siemens est un vrai point positif. Cette technologie permet d’ajuster avec précision la cuisson des pains.

Capture d'écran Youtube
Capture d’écran Youtube pour la requête “Faire du pain”

Internet : l’abondance d’informations

Internet (presque) a mis au placard les recettes héritées et transmises de génération en génération. Une importante masse de sites de recettes sont accessibles dans votre cuisine sur votre ordi ou votre smartphone. 

Et comme si cela ne suffisait pas, les réseaux sociaux et plateformes vidéos regorgent de tutoriels pour apprendre des nouvelles techniques de cuisine (aux premiers rangs Youtube et Instagram). Il n’a jamais été aussi simple d’apprendre à faire du pain à la maison.

Évolution positive ou perte de l’essence même de la cuisine fait-maison ?

Si la technologie s’invite presque à toutes les étapes de nos expériences culinaires, nous ne sommes pas convaincus que cette situation entraîne une perte d’authenticité. Nous pensons au contraire que la technologie et les nouvelles tendances peuvent coexister avec une certaine forme de tradition.

L’essence du fait-maison reste intacte si l’on respecte quelques principes fondamentaux : 

  • l’autonomie, la créativité et le droit à l’échec,
  • la reprise en main de son alimentation, l’utilisation d’ingrédients non transformés et, dans la mesure du possible, issus de circuits courts,
  • le partage avec la famille et les amis,
  • la suppression de la dépendance à la nourriture industrielle et la réduction du suremballage.

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